On avait dit Portes Ouvertes, on a eu Coeurs Ouverts.
Tous ont rempli la maison de sourires et de regards pétillants, de la plus jeune qui avait un an au plus ancien âgé 95 ans .

Admiration, échanges, anecdotes et éclats de rire, c'était magique.
Merci à vous tous qui êtes passés si nombreux, vous avez fait de cet après-midi un moment formidable.
Et... on est bien parti pour une nouvelle aventure , en 2017 peut-être ?

Ainsi se termine cette aventure tellement incroyable.

J'en garde une immense joie, celle d'avoir porté ce projet sans faillir, d'avoir réussi le défi de partir seule à vélo pour 700km, d'avoir collecté grâce à vous tous une somme que je n'imaginais même pas.

Merci d'avoir cru en moi, merci de m'avoir tant aidée et encouragée à aller au bout de ce rêve.

Merci à l'ARFEC et à Imagine For Margo pour tout ce que vous m'avez apporté.

Merci Martine et Christine, mes fées bienveillantes, pour avoir été si attentionnées dans cette aventure.

Je suis folle quand même... !

15 jours après mon arrivée à Lausanne, je vous fais part de quelques réflexions concernant la solitude vécue pendant ce voyage, et le silence qui va avec.
Pédaler seule a été difficile les 3 premiers jours.

Je ne pouvais compter que sur moi-même pour trouver mon chemin, moi qui ai un sens de l'orientation aussi peu fiable qu'une boussole détraquée.
Mais cela à changé ensuite.
Dans l'impossibilité de m'échapper par le dialogue ou de questionner mon vélo, je suis devenue, au fil des jours, plus disponible aux sons et aux ressentis, plus attentive aux indices du paysage.
Je devais chercher seule, trouver les ressources, développer mon intuition et ma créativité.
"En silence, on entend 10 fois plus les bruits de la nature, on note 10 fois plus de détails visuels."
C'est peut-être pour ça que j'ai vu tant de signes sur ma route, m'invitant à poursuivre ou à me poser.
Le silence n'a rien de vide, il m'a juste fait toucher du doigt la richesse des perceptions et les potentialités de l'imagination.
Ce fut un autre rapport au monde, et à moi-même.

C'est une photo qui résume toute mon aventure Camino-vélo,

dans le clair-obscur des journées parfois difficiles,

mais avec ce qui se laisse deviner pour la fin,

une lumière exceptionnelle pour un défi incroyablement humain et solidaire.

Message de Deborah :

"Aujourd'hui c'est la Sainte Deborah et j'ai demandé à mon mari et ma fille de ne pas m'acheter de fleurs ou autre présent et de mettre dans la cagnotte pour les enfants qui en ont davantage besoin.

Ce n'est pas grand chose mais les petits ruisseaux font les grandes rivières.....

Bonne route à toi et félicitations pour ton investissement."

Message de Marie-Hélène :

"Ce n'est pas parce que l'objectif est atteint qu'il faut s'arrêter !

Comment un coeur aussi grand peut-il tenir dans un petit bout de femme comme toi ?

Bonne route !"

Message d'Isabelle :

"Chapeau pour ton projet Béa, ta conviction et ton enthousiasme font bouger des montagnes !

Vraiment fière de t'avoir comme cousine.

Garde cette pêche le long de tes 650 km, tu vas en avoir besoin.

Auffargis c'est un peu loin de Saint-Didier pour assister au départ, mais je te suis à distance.

En te souhaitant quand même un peu de soleil après la pluie du départ."

Message d'EmanSel :

"EmanSel souhaite soutenir cette belle initiative en reversant 4€ par journée pédalée.

Bravo Béatrice  !!"

Message d'Isabelle :

"Bravo Béatrice pour cette belle initiative et ce beau défi.

Bon courage et bonne route !

Merci pour ce que vous faites.

Que votre route soit parsemée de sourires et de dons."

Message de Florence :

"Pour cette si belle cause que tu soutiens, ma cousine, pour que la recherche avance.

Bravo.

Respect pour ce que tu fais."

Message anonyme :

"Un immense merci à toi, Béa, pour cette folie, cette aventure, que tu as partagées avec nous.

Et de tout coeur avec les enfants d'ici ou d'ailleurs et leurs familles."

Message de Claire :

"Beaucoup d'admiration pour toi et ton engagement concret pour la vie des autres !"

Parce que l'aventure a été sublime,

parce que vous y avez tous participé,

parce que j'ai envie de vous voir et de vous dire merci,

rendez-vous dimanche prochain à la maison !

Au programme : rétro-photos, carte du parcours, autographes :) , et puis mon Camino-vélo avec tous ses accessoires que vous pourrez voir, toucher et essayer !

Faites passer l'info, je vous attends !

Et puis si vous ne pouvez pas venir le dimanche, passez le samedi, il suffit de me prévenir !

Je n'ai pas tout dit pendant ces 11 jours de défi.
Aujourd'hui je voudrais vous présenter mon Camino-Vélo et surtout son nez rouge.
C'est Georges Clownette qui me l'a apporté le jour du départ avec pour consigne : N'oublie pas de rire, n'oublie pas !
Georges Clownette, c'est une super nana qui est dans la même compagnie de clown que moi, l'Escaboule.
Ce nez rouge a été très important pour moi.

Je l'avais toujours sous le nez (c'est le cas de le dire...) et quand je sentais venir un découragement, une fatigue ou un coup de Trafalgar, je le regardais droit dans les yeux, et tout de suite ça allait mieux.
Un petit nez anodin peut parfois réaliser de grandes choses...
Merci Georges Clownette !

Je suis rentrée à Auffargis hier, le cœur encore dans l'aventure, la tête dans les étoiles.

Je suis fatiguée, c'est sûr, et puis je rêve de vélo et d'itinéraires, je revois le départ, l'arrivée, les étapes...

Je croyais que ce n'était pas vraiment un défi sportif, mais si bien sûr ! Ce fut difficile, exigeant, long et douloureux parfois.

Je croyais qu'il n'y avait que le défi solidaire qui comptait, mais non bien sûr !

J'ai fait un voyage au pays des rencontres, de l'humilité, du partage, des rires, du courage, du doute. Et puis des larmes parfois quand je me décourageais.

Vous avez été des compagnons de route extraordinaires, même si vous ne le croyez pas. Sans vos encouragements, votre humour, je n'aurais pas réussi parce que les liens tissés avec vous, de près ou de loin, ont été indispensables.

Je n'aurais pas réussi sans Xavier, qui non seulement m'a permis de partir mais qui en plus a eu une présence et une attention quotidienne pour que j'arrive au bout. J'ai une chance inouïe d'avoir un amoureux comme lui.

L'aventure n'est pas finie, car la fin n'existe pas. Les liens tissés avec vous ne peuvent pas s'effacer, l'intensité de ce que j'ai vécu me fait penser que rien ne sera plus comme avant.

Aujourd'hui, j'ai fait les comptes et je suis restée sans voix :

4618,60€ ont été collectés au total, c'est à dire 2309,30€ pour Imagine For Margo et autant pour l'Arfec.

Xavier n'a pu s'empêcher de pousser un peu plus loin :

Ça fait 6,40€ au km,

ou 420€ par jour pédalé.

C'est magnifique, parce que vous êtes formidables.

Encore une fois merci à tous du fond du coeur.

Je mettrai encore quelques articles et puis surtout, on va faire un peu la fête ensemble.

Je vous tiendrai au courant, alors à bientôt !

Difficile hier à l'arrivée de vous mettre un message sans connexion.

C'est seulement aujourd'hui que j'arrive à le faire, désolée de vous avoir fait attendre !

La journée a été  intense, dense, lumineuse dès le matin, un peu dure aussi dans la montée au dernier col.

Je suis partie très tôt, dans un brouillard tellement froid que mes sacoches étaient givrées mais j'ai rapidement retrouvé le soleil.

La descente vertigineuse vers la frontière s'est terminée par un bouchon de voitures que j'ai doublé avec plaisir.

Juste après le passage de la douane, je m'apprêtais à mettre les derniers sms français quand j'ai entendu une petite voix :

- Béa...

C'était Martine, mon amie de l'ARFEC, qui était tout simplement venue m'accueillir et me soulager du stress de la fin.

J'ai donc parcouru les derniers 500 km avec 3 cyclistes adorables et Martine en voiture qui transportait mes sacoches, avant de rejoindre les grands anneaux du stade Olympique et toutes les personnes formidables  qui m'attendaient.

Émotion...

Je ne réalise pas encore que c'est fini, que j'ai pédalé pendant presque 700 km, que la collecte a dépassé les 4000 €.

C'est trop fou...

Alors je vous envoie juste un immense merci pour cette aventure partagée, j'ai réussi ce défi grâce à vous tous.

C'est NOTRE victoire à tous !

Voici déjà l'avant-dernière étape terminée.

Comme tout a été vite !

Hier soir, j'ai passé une excellente soirée avec Annick et Alain qui m'hébergeaient pour la nuit.

On a parlé voyage car ils ont vécu en Argentine et au Chili, c'était vraiment sympa !

Après plusieurs jours de périple sur du plat, j'ai eu aujourd'hui une grosse dose de montée.

Environ 60 km pour rejoindre Remoray-Boujeons, 900 m de dénivelé positif, autant dire que c'était éprouvant. La dernière montée a été infernale, immensément longue, je n'avais plus d'énergie pour monter.

Je suis vraiment fatiguée ce soir.

Heureusement, mon parcours a été jalonné de belles découvertes :

Je me suis d'abord engagée dans la Vallée Heureuse, c'était prometteur !

Puis j'ai été arrêtée par une nouvelle route barrée.

Annick et Alain m'avaient prévenue, mais de toute façon j'étais bien décidée à à passer coûte que coûte.

Une belle montée m'a permis d'admirer Poligny d'en haut, et de voir l'effort que je venais de faire.

Puis j'ai eu la joie de découvrir une petite falaise d'escalade, je me suis laissée tenter bien sûr !

Mon Camino vélo Turbo super sonique m'a propulsée en Californie, beau détour ma foi !

J'ai croisé la route d'une cycliste immobile, on a papoté un peu.

Toujours plus haut, je commençais à sentir la fraîcheur, je ne m'attardais pas trop pendant les pauses.

J'ai croisé un hameau qui m'a bien fait rire, ça doit faire drôle d'habiter ici !

Après la pause d'une dernière affiche dans un village, j'ai parcouru avec beaucoup de mal les derniers km pour arriver chez Claire et Luc.

Super accueil, et halte bien appréciable après cette grosse journée.

Demain, c'est l'arrivée, pleine de surprises, comme un grand saut dans l'inconnu, mais je sais que ce sera beau et émouvant alors j'ai un peu hâte !

A demain !!

Aujourd'hui c'était une journée bonheur !

Du soleil dès le matin, des paysages de plus en plus beaux, des genoux presque parfaits, une surprise, j'ai beaucoup apprécié tout ça.

J'ai quitté Anne et Denis assez tôt, eux-mêmes partaient encadrer des groupes à vélo.

Ce sont de grands cyclistes qui ont beaucoup voyagé, on a bien échangé ensemble.

Par les petites routes dès le début, c'était tranquille, je n'avais pas trop à me soucier d'autre chose que d'observer le paysage.

Sans le vouloir, je suis arrivée dans une rue du Paradis, et je me disais que c'était à l'image de cette aventure.

J'ai fait une très belle pause au bord du Doubs, sauvage, et peuplé de nombreux oiseaux.

Plus loin, une rencontre inédite m'a fait beaucoup de bien : Wanou, mon ami d'enfance, a dévié sa route vers Annemasse pour me rejoindre.

On a passé un bon moment à discuter, comme ça au milieu d'un village.

Merci beaucoup pour cette bulle d'amitié au milieu de mon périple !

Je suis arrivée à Poligny après beaucoup de détours.

Je me suis bien perdue, mais il faut dire que la route proposée par le site Geovélo n'existait pas.

Je suis arrivée sur une grosse nationale au trafic très dense, je n'avais pas du tout envie d'être frôlée par les camions.

J'ai donc tournée en rond pour trouver un passage par un petit village, mon trajet en a été rallongé mais au moins j'étais en sécurité.

Poligny, pays du comté, est au pied du Jura.

A voir les montagnes et falaises autour, je sais ce qui m'attends de main pour mon étape vers Rémoray-Bougeons.

Pour l'heure, c'est repos, bonne soirée à tous !

Après une magnifique soirée avec Céline et David et une super bonne nuit, j'étais prête pour cette 8ème étape.

J'ai eu droit au soleil dès le matin, youpi !

Par contre il faisait frais, et j'ai sorti les gants pour la première fois.

Rapidement j'ai retrouvé le canal de Bourgogne dans Dijon, la lumière était vraiment belle.

Bien sûr, c'est la ville au début, et cette portion du canal est très occupée par des industries mais c'était l'occasion pour moi de faire des photos un peu graphiques.

Le démarrage n'a pas été comme d'habitude.

Mes pensées étaient attristées par une mauvaise nouvelle, j'ai fait mon possible pour garder le cap de mon objectif mais je pensais aussi aux personnes dans la peine.

Ce fut vraiment une belle étape aujourd'hui.

J'ai passé de nombreuses écluses,

j'ai croisé des gens qui vivent sur des péniches, qui voyagent au fil de l'eau, des étrangers, des familles.

La vie ainsi paraissait très tranquille, très simple, et belle !

A Saint-Jean de Losne, j'ai fait une grande pause.

Soleil, sieste et photos au menu.

Plus tard, je me suis même autorisée des détours car je roulais plutôt vite sur cette portion totalement plate.

J'ai failli emprunter un nouveau vélo très fleuri mais ... pour passer le Jura, ça n'aurait pas été évident...

Et puis j'ai reçu une grande nouvelle qui m'a donné des ailes : L'ARFEC a annoncé officiellement aujourd'hui que mon arrivée à Lausanne se fera sous les anneaux du stade olympique, c'est fou ! Ils ont bataillé pour que ce soit possible, et ils ont réussi !

Rendez-vous à partir de 15h, pour ceux qui peuvent !

Sinon, mon genou va mieux depuis ce matin, il apprécie lui aussi de ne pas avoir à forcer dans les côtes.

Ceci dit, je continue à le préparer à la suite, avec pommade et huiles essentielles, car je vais avoir une sacrée étape de montée dans 2 jours.

Hier soir j'ai regardé à nouveau la cagnotte Colleo qui n'augmentait pas du tout depuis mon départ à vélo.

J'ai eu la grande surprise de voir un super don d'un groupe de personnes anonymes, elles ont fait un pot commun pour m'aider.

Et ce soir à nouveau des dons !

J'ai retrouvé la pêche car j'avoue que j'étais un peu triste de pédaler sans rien de plus à offrir aux associations.

 J'ai vraiment envie de vous dire que je fais un défi solidaire avant de faire un défi sportif, la gloire ne m'intéresse pas, c'est juste une contribution de plus pour aider des familles et des chercheurs dans ce combat contre les cancers pédiatriques.

Pendant que je pédale, Imagine for Margo et l'ARFEC se donnent à fond chaque jour.

Je ne peux plus relayer tout ce qu'elles font mais c'est énorme !

Alors on s'y met tous !

A demain pour les 3 derniers jours !

Belle étape aujourd'hui au départ de Vitteaux !

Après un super accueil chez Camille et Maud, aux petits soins pour leur tante, je suis repartie ce matin bien reposée.

Le brouillard était tellement dense qu'il fallait que je roule avec les lumières allumées.

Autant vous dire que j'étais très prudente !

Tout a commencé par une côte sans fin, assez raide, dans laquelle je ne voyais rien et surtout pas le sommet.

3 km...

Mais en haut, je suis sortie au dessus des nuages, c'était magnifique !

Du coup j'ai fait une belle pause et j'en ai profité pour faire sécher un peu de linge.

J'ai continué ma route au pays des moulins à vent (modernes), l'air était vif mais j'étais tellement heureuse de revoir le soleil en sachant que je n'aurais pas de pluie aujourd'hui.

C'est après une descente vraiment très raide et très longue que j'ai rejoint le canal de l'Ouche, calme, beau et plat.

Auparavant, j'avais fait une nouvelle halte super dans un petit village au nom ressourçant : La Chaleur.

J'ai croisé une première péniche appelée La Prospérité, j'ai souri.

Mais un peu plus loin, je me suis arrêtée : il y en avait une nommée Bonheur.

Quel joli signe pour la journée !

Une photo s'imposait !

J'ai longé le canal de Bourgogne pour finir, il est emprunté par de nombreux cyclistes, j'ai apprécié de voir du monde après ces journées en solitaire.

Je vous écris dans un petit café de Dijon, je rejoindrai Chenôve tout à l'heure quand mes hôtes seront rentrés de leur travail.

En face de moi, une boutique affiche de très jolies phrases qui font du bien.

Et oui, aujourd'hui, avec un genou moins douloureux et du temps pour flâner au soleil et prendre des photos, la vie est belle !

L'étape de demain devrait être extra plate, j'aurai environ 50km à faire jusqu'à Saint-Aubin, un tout petit village.

7 jours terminés, encore 5 à faire, je trouve que le temps passe très vite.

A bientôt !

6ème étape terminée en un tour de main !

Il faut dire que je suis partie tôt et que j'ai fait le choix de couper l'itinéraire initial pour faire moins de route.

43km donc pour aujourd'hui, et une arrivée avant 15h.

Mais c'est une étape spéciale !

Je suis hébergée par mes neveu et nièce, Camille et Maud, avec leurs deux enfants Titouan et Leyla.

Camille est d'ailleurs venu à ma rencontre pour faire les derniers km avec moi. Je me suis laissée guider avec bonheur !

Je suis partie tôt ce matin, le ciel était bas mais plus prometteur de lumière.

Il faisait 11°C, j'étais emmitouflée comme il faut.

Merci Julie et Benjamin pour votre accueil, c'était bien chaleureux chez vous !

Je n'ai pas suivi l'itinéraire de Géovélo mais plutôt les conseils de Julie pour faire moins de dénivelé.

Tout a commencé par une grande descente, j'adore !

Je suis arrivée à Semur en Auxois, une ville qui s'écroule un peu, étayée de partout, fissurée...

Sur les conseils de ma kiné préférée qui m'avait coaché la veille, j'ai acheté ce qu'il me fallait pour soulager la tendinite du genou.

Si ça devient trop douloureux, il me faudra changer de locomotion, alors je me ménage en pédalant trèèès doucement sans forcer.

Résultat, j'ai fait du 14km/h, ce qui est très peu, mais tant pis.

J'ai rejoint avec bonheur le canal de Bourgogne, plus tranquille et sécurisé que les départementales.

Plus joli aussi.

Je me suis arrêtée pour le déjeuner, j'en ai profité pour faire le point de ce que je vis depuis le départ.

J'ai une immense gratitude pour vous tous qui m'accompagnez au quotidien, de loin mais avec attention.

Mais aussi, je peine un  peu de sentir l'anxiété de certains, de recevoir chaque jour plein de conseils. Cela alourdit un peu mes sacoches.

Faites-moi confiance, les grands trajets à vélo, je connais !

J'ai fait la Loire à Vélo, le tour du Finistère, du Lubéron, la Veloscénie, etc...

Je suis prudente, je m'hydrate, je sais demander de l'aide quand il faut, m'arrêter si besoin, et je n'irai pas au delà de mes forces.

Alors n'ayez  pas peur !

Ce soir je suis à Vitteaux, demain je rejoindrai Chenôve près de Dijon, ce sera une belle étape le long du canal.