• 15 jours après mon arrivée à Lausanne, je vous fais part de quelques réflexions concernant la solitude vécue pendant ce voyage, et le silence qui va avec.
    Pédaler seule a été difficile les 3 premiers jours.


     

    Je ne pouvais compter que sur moi-même pour trouver mon chemin, moi qui ai un sens de l'orientation aussi peu fiable qu'une boussole détraquée.
    Mais cela à changé ensuite.
    Dans l'impossibilité de m'échapper par le dialogue ou de questionner mon vélo, je suis devenue, au fil des jours, plus disponible aux sons et aux ressentis, plus attentive aux indices du paysage.
    Je devais chercher seule, trouver les ressources, développer mon intuition et ma créativité.
    "En silence, on entend 10 fois plus les bruits de la nature, on note 10 fois plus de détails visuels."
    C'est peut-être pour ça que j'ai vu tant de signes sur ma route, m'invitant à poursuivre ou à me poser.
    Le silence n'a rien de vide, il m'a juste fait toucher du doigt la richesse des perceptions et les potentialités de l'imagination.
    Ce fut un autre rapport au monde, et à moi-même.

     


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